Organiser un intérieur dans le but d’y faire vivre une personne à mobilité réduite (PMR) ne s’improvise pas. La démarche à adopter doit impérativement prendre en compte de nombreux paramètres, et faire l’objet d’une réflexion. En effet, il faudra s’intéresser aux divers besoins des occupants du logement. La présence d’une personne dont la mobilité est limitée implique des aménagements pour faciliter son autonomie. Quels sont les 3 impairs à ne pas commettre durant ce type de projet ?

1.      Ne pas comprendre les besoins des PMR

comprendre besoin PMR


Les personnes qui ne peuvent pas se déplacer de façon autonome ont besoin de certaines facilités dans un logement. L’aménagement doit impérativement prendre en compte ce paramètre. Concrètement, la première chose à faire consiste à établir une liste des exigences que peuvent avoir les occupants du bien. Toutes les personnes à mobilité réduite n’ont pas les mêmes attentes. Les solutions sur lesquelles miser en matière d’aménagement doivent alors être sur-mesure.

Prévoir l’endroit précis où sera disposé une rampe acces pmr en bois à l’extérieur de la maison est d’une grande importance. Quant aux chambres, elles devraient suffisamment être spacieuses pour qu’une personne en fauteuil roulant puisse aisément s’y déplacer. Les autres points relatifs à l’aménagement à ne pas négliger sont :

  • L’accessibilité du mobilier ;
  • La hauteur des surfaces de travail ;
  • Etc.

Ne prenez surtout aucune décision à la place des PMR qui occuperont le logement. Discutez plutôt avec elles, afin d’identifier précisément leurs attentes. C’est le meilleur moyen de leur offrir tout le confort dont elles ont besoin.

2.      Ne pas prévoir des entrées et espaces verts

L’intérieur de la maison n’est pas le seul endroit qui mérite votre attention, si vous vivez avec une PMR. De nombreuses personnes commettent en effet cette erreur, qui consiste à sous-estimer l’importance de l’extérieur. Pourtant, c’est dans cet espace qu’il faudra placer :

  • Les différentes rampes d’accès ;
  • Les pistes balisées ;
  • Les surfaces antidérapantes ;
  • Etc.

Ces divers accessoires feront de votre maison un endroit sûr pour les personnes dont la mobilité est limitée. Accordez également une touche particulière à l’aménagement paysager dans le but de réduire l’énergie nécessaire pour se déplacer. Que devez-vous faire dans ce cas ? Mettez en terre diverses espèces végétales, qui ne requièrent pas un important suivi. Elles vous permettront de créer des aires de repos à l’extérieur du logement. Les PMR profiteront ainsi du cadre extérieur dès qu’elles en auront envie.

3.      Négliger l’éclairage

négliger éclairage


La mobilité des personnes ayant un handicap moteur peut être impactée par l’éclairage qui prévaut dans le logement. En effet, une mauvaise visibilité est susceptible d’accroître considérablement les risques de chute. Veillez donc à l’uniformité de l’éclairage, lorsque vous aménagez la maison d’une PMR. Évitez surtout les lampes qui pourraient créer de l’éblouissement et provoquer de l’inconfort. Les accessoires sur lesquels compter à cette fin sont :

  • Les variateurs de lumière ;
  • L’éclairage automatique ;
  • Les interrupteurs à bascule.

Ces divers équipements ont pour but de fournir aux PMR un confort accru dans les maisons. Leur quotidien peut ainsi se dérouler dans un cadre plus sûr et optimisé. Par ailleurs, sachez que l’éclairage extérieur participe aussi à la sécurité du logement. Il peut être mis à profit pour renforcer le volet sécuritaire des divers points d’accès à l’habitation.